« La justice sans la force est impuissante, mais la force sans la justice est tyrannique. » – Blaise Pascal
La campagne électorale qui a ramené Donald Trump au pouvoir fut une gifle à l’humanité. Certaines âmes bien-pensantes se moquèrent des craintes soulevées par le retour de cet homme à la Maison-Blanche, mais, à peine trois semaines après son investiture, la menace pesant sur la démocratie américaine semble plus réelle que jamais. Sur la scène internationale, les États-Unis glissent inexorablement vers le statut de paria.
Le spectacle des expulsions massives, les annexions tapageuses et le vaudeville des hausses tarifaires ne sont que des écrans de fumée dissimulant un coup d’État en marche, orchestré dans la téléréalité d’un mafieux psychopathe.
Les élus républicains se terrent dans leur lâcheté habituelle, tandis que les mouvements civiques dénonçant les exactions du régime trumpiste peinent à se faire entendre au milieu du chaos. À ce jour, une cinquantaine de juges se sont opposés aux abus de Trump et de son allié Elon Musk, mais l’opinion publique bruit de rumeurs annonçant une vague de représailles. L’intimidation constante des médias en est déjà un funeste avant-goût.
Il semble que le seul rempart aux ambitions destructrices de ce tandem mégalomane réside dans les crises inévitables qu’ils ne manqueront pas de provoquer.