Le «bully» du voisinage

Mon sang ne fait qu’un tour quand j’entends Donald Trump parler du 51e État des États-Unis avec son air de fauve repu. Ce narcissique, mégalomane et mythomane, n’a aucune idée de la valeur et des principes de notre pays. C’est avant tout un grand prédateur qui cherche une satisfaction bien personnelle dans tout ce qu’il entreprend. C’est un prédateur sexuel, nous en avons eu plusieurs preuves. C’est un prédateur en affaires car il tente de rouler ceux qui sont assez naïfs pour entrer en négoce avec lui et c’est un prédateur géographique qui croit qu’il peut faire main basse sur n’importe quel pays qui avancerait sa cause. Et sa cause, on ne la connaît que trop, c’est la domination mondiale par les États-Unis afin qu’il puisse remplir les coffres de l’État et peut-être bien les siens en passant.

Il a le don de lancer des projets qui font sensation car il aime trôner dans les manchettes, mais ne lui demandez surtout pas comment il va réaliser ses projets, il n’en sait strictement rien. Il est un rien simpliste, mais il aime faire peur, il aime brandir un grand bâton pour faire frémir l’autre. Il aime dominer. En anglais, il y a un nom très approprié pour ce genre de comportement. Cela s’appelle un « bully ».

Il manipule les populations comme autant de marionnettes : trop d’immigrants ?, allez hop, dehors ! Trop de destruction à Gaza ? Bon prétexte pour envoyer les Gazaouis voir ailleurs et envahir leur pays pour en faire un autre Las Vegas ou une autre Côte d’Azur, c’est selon. Il veut le Groenland, tant pis pour les locaux et les Danois, il veut un meilleur accès au Grand Nord. Et il veut le Canada pour ses richesses naturelles et agrandir ce que lui appelle l’Amérique. C’est un adolescent tyrannique qui veut qu’on lui passe tous ses caprices et qui s’imagine que ses volontés font loi, ce qui malheureusement est le cas.

Je ne sais pas si le boycottage des produits en provenance des États-Unis va envoyer un message convaincant, j’en doute, mais je suis persuadée qu’il faut surtout ne pas courber l’échine et se rendre à ses diktats. Il faut lui montrer que le Canada n’est pas un pays sans importance, sans détermination ni courage. Il faut lui tenir tête à tout prix sinon il ne nous en méprisera que davantage.

 

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