Les îles de Guadeloupe Savoureux archipel

Blanc, ambré, brun, vieux ou en punch, le rhum agricole se décline en une infinité de nuances.
Photo: Aurélien Brusini – Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe Blanc, ambré, brun, vieux ou en punch, le rhum agricole se décline en une infinité de nuances.

Les îles de Guadeloupe ne sont pas seulement paradisiaques. Elles sont aussi très gourmandes ! Agriculture, pêche, produits d’exception, spécialités traditionnelles ou métissées, marchés colorés, cuisine de rue ou de haut calibre… l’archipel se déguste avec tous ses sens, une bouchée à la fois.

Grâce à leur position insulaire, leur sol volcanique fertile et l’ensoleillement exceptionnel dont elles bénéficient tout au long de l’année, les îles de Guadeloupe sont synonymes de végétation luxuriante. Un véritable arc-en-ciel de couleurs, d’odeurs enivrantes et de saveurs exotiques accueille donc dès leur arrivée les visiteurs, qui s’émerveillent devant les myriades d’ananas, bananiers, manguiers, papayers, grenadiers et autres avocatiers – pour ne nommer qu’eux – qu’ils croisent sur place.

Évidemment, quand on évoque les Antilles, on pense tout de suite à la vanille. Celle des îles de Guadeloupe, de grande qualité, a remporté plusieurs prix internationaux, de la même manière que le café arabica produit e Basse-Terre depuis 1725, et considéré comme l’un des meilleurs au monde. Mais d’autres cultures distinguent aussi ces îles, telles que celles du cacao, du manioc, de légumes particuliers – comme la christophine, le fruit à pain ou le giraumon –, d’épices en tous genres – massalé, paprika, cannelle, etc. – et, bien sûr, de la canne à sucre. C’est simple, même le miel y est unique en son genre !

Pour avoir une petite idée de l’ampleur et de la qualité des produits dont ces îles regorgent, il suffit de visiter des fermes – certaines sont également des auberges – ou de se perdre dans des marchés. Les plus importants d’entre eux se situent au Moule, à Pointe-à-Pitre, à Saint-François et à Basse-Terre. Une excellente occasion pour humer et goûter des délices créoles – à l’image du mélange quatre-épices ou du colombo – et pour en faire provision, dans une ambiance chaleureuse.

Photo: Guillaume Aricique – Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe La vanille des îles de Guadeloupe, dont la réputation n’est plus à faire.

L’irrésistible cuisine créole

Avec des produits aussi exceptionnels, on se doute que la cuisine guadeloupéenne l’est tout autant. Mais on ignore souvent qu’elle est en prime la digne héritière d’un métissage d’influences autochtones, françaises, indiennes et africaines qui se reflète dans les assiettes.

On peut par conséquent se régaler sur place des incontournables accras, ces petits beignets ronds garnis de morue, d’herbes et d’épices. Il faut aussi absolument essayer le boudin créole, ainsi que le colombo de porc, de poulet ou de cabri. Ou bien s’initier au féroce, une purée d’avocat relevée à la morue hachée avec de la farine de manioc, tout comme au matété, l’équivalent antillais de la paëlla espagnole avec des crabes de terre.

Les spécialités marines abondent également. En dehors de la morue, cuisinée à toutes les sauces, les gourmands sont invités à déguster du vivaneau, du requin, du marlin, du colas batard, de la langouste, du chatrou (un poulpe), du lambi (une conque), des palourdes, ou encore des ouassous, de grosses crevettes d’eau douce.

N’oublions pas les desserts, à commencer par la réputée cassave – ou kassav, comme le célèbre groupe de musique ! –, une fine galette à base de farine de manioc farcie de coco, de confiture ou de chocolat. Chaleur oblige, les délicieux sorbets parfumés au coco, à la mangue, ou au fruit de la passion sont immanquables. Il faut cependant se garder un peu de place pour goûter au mont-blanc, au blanc-manger ou au caca bœuf, de succulentes pâtisseries locales.

Photo: Guillaume Aricique – Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe Les incontournables accras, petits beignets de morue, d’herbes et d’épices

Se régaler, de la rue aux grandes tables

Le sens de l’hospitalité des Guadeloupéens n’a d’égal que leur désir de partager leurs saveurs uniques, quelle que soit la formule que l’on choisit.

Les adeptes de cuisine de rue, par exemple, sont très bien servis avec plusieurs places publiques, comme celles de la Victoire à Pointe-à-Pitre et du bourg du Gosier, animées par des camions restaurants qui proposent des spécialités authentiques ou revisitées. À ne pas manquer : le bokit, le sandwich vedette dans l’archipel, composé d’un pain frit contenant diverses garnitures salées. Le colombo, le dombré aux crevettes, le poulet boucané et les jus de fruits exotiques frais font aussi partie des petits bonheurs que l’on trouve sur place.

La cuisine créole est également à l’honneur sur toutes les îles, dans des restaurants allant de la baraque de plage à la table familiale, métissée, créative ou carrément gastronomique. Sur l’île de Basse-Terre, on peut notamment opter pour l’innovant Ô Z’Épices, la patrimoniale Habitation Desmarais ou bien le métissé L’Ôtentik. Sur Grande-Terre, il faut essayer le créatif M’co Saveurs et le chic Zamana, qui a décroché une toque dans le Gault & Millau Antilles-Guyane 2019. À Marie-Galante, cap sur le O’Vivier, un resto où les poissons sont pêchés le jour même par le chef, tandis qu’à Terre-de-Bas, aux Saintes, on se précipite Chez Eugénette, dont les accras de morue sont proverbiaux. Enfin, à La Désirade, on peut goûter à la cuisine traditionnelle du Rose-Ita, avec en prime une belle vue sur la mer. Ce n’est vraiment pas le choix qui manque !

La route des rhums

Alcool par excellence des îles de Guadeloupe, le rhum est le fruit de plusieurs centaines d’années de savoir-faire. Distillé selon des méthodes strictes à partir de canne à sucre, il est aujourd’hui produit par 13 distilleries et rhumeries ouvertes aux visites et dégustations, dont la plus ancienne, la Distillerie Bologne, à Basse-Terre, a été fondée en 1654.Blanc, ambré, brun, vieux ou en punch, le rhum agricole ou traditionnel se décline en une infinité de nuances. On peut le déguster en « sec », à savoir tel quel, ou bien dans des cocktails typiques comme le fameux ti-punch (rhum, citron vert et sucre de canne roux), le planteur, le mojito ou le punch au coco.Évidemment, le rhum fait partie de toutes les fêtes, formelles ou non, qui sont célébrées sur les îles. Il demeure notamment le fidèle compagnon de la Fête des cuisinières, dont la 109e édition aura lieu au mois d’août prochain !

Les îles de Guadeloupe

Il y a tant d’îles en elles

Nature, art, histoire, culture, farniente, sports... l’archipel guadeloupéen offre une richesse exceptionnelle et variée propre à combler tous les visiteurs!

L’aventure en pleine nature

Havre de rêve pour voyageurs actifs, l’archipel guadeloupéen promet un éventail d’activités terrestres et nautiques infinies!

Bienvenue dans la capitale culturelle des Caraïbes !

Terres d’histoire, d’arts et de musique, les îles de Guadeloupe vibrent au rythme de la culture, entre traditions et modernité.

Ralentir le rythme

L’archipel offre des expériences écoresponsables et authentiques, en harmonie avec la culture locale et la nature. Une invitation à ralentir le rythme.

Retrouvez notre cahier complet.

Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

Pour en savoir plus sur Comité du Tourisme des Îles de Guadeloupe