Les îles de Guadeloupe : l’aventure en pleine nature

Sur le plancher des vaches comme sur les flots, les occasions de bouger, de se ressourcer et de s’émerveiller sont infinies dans ce petit coin de France caribéenne. Havre de rêve pour voyageurs actifs, l’archipel guadeloupéen promet un éventail d’activités terrestres et nautiques à nul autre pareil dans les Petites Antilles. Exploration, une île à la fois.
Une sulfureuse escapade…
Île de prédilection des randonneurs, Basse-Terre est fière d’abriter le Parc national de la Guadeloupe et son joyau, le massif de la Soufrière, un volcan actif culminant à 1467 m. Plusieurs « traces » – comme on appelle ici les sentiers – mènent au plus haut sommet des Petites Antilles. Là-haut, point de cratère de lave bouillonnante, plutôt un paysage de fin du monde. Point de silence non plus, plutôt un concert de vrombissements constants, agrémenté de fumerolles. Bien qu’elle soit actuellement endormie, cette Soufrière, il faut obligatoirement être accompagné d’un guide pour accéder à sa zone la plus active. Et c’est alors toute une expérience... On parie combien que vous n’avez jamais fait d’égoportrait en portant un masque à gaz ?
Le reste du parc n’est pas moins impressionnant. D’autres « traces » zigzaguent au cœur d’une forêt tropicale qui donne à voir des oiseaux de tous plumages et une centaine de variétés d’orchidées, sans oublier ses attraits emblématiques : les trois chutes du Carbet. Notre préférée ? La première, car la rivière se projette sur 115 m en deux paliers, un spectacle qui vaut amplement la randonnée de 7 km aller-retour !
Le jardin de Corail de Jacques Cousteau
Dans les années 1960, le célèbre commandant révélait au monde la beauté des fonds marins autour des îlets Pigeon, au large de Bouillante, et aujourd’hui encore, les gorgones et poissons perroquets de la réserve éblouissent les nageurs. Au départ de la plage de Malendure, l’excursion en bateau, comprenant une escale de plongée en apnée dans la renommée aire marine, est familiale à souhait.
Chaque année, entre novembre et avril, l’observation des cétacés séduit de plus les contemplatifs dans ces parages marins. En effet, baleines à bosse et cachalots s’y retrouvent le temps de leur cycle de reproduction ou pour y mettre bas.
Enfin, on retient qu’entre Deshaies, non loin, et Sainte-Rose, la côte enchaîne certaines des plus belles plages sauvages de l’île, dont Grande Anse. Pour des couchers de soleil d’une flamboyance mémorable, c’est par ici !

Bonjour, biodiversité !
À découvrir impérativement entre Grande-Terre et Basse-Terre : la baie protégée du Grand Cul-de-sac marin et son bouquet d’îlets, qui font également partie de la Réserve de biosphère de l’UNESCO. Pourquoi ? Pour les nombreux écosystèmes de cette vaste vitrine de la biodiversité locale, soit une forêt marécageuse, un marais herbacé, ainsi que la plus grande mangrove des Petites Antilles ! Afin de se familiariser avec ces différents milieux, on choisit une excursion menant d’une île à l’autre. Ainsi, autour de l’îlet à Fajou, on nagera avec palmes et tuba dans des eaux poissonneuses. Sur l’îlet à Christophe, on verra frégates et pélicans, c’est garanti, car ils y nidifient. Enfin, la plongée sous-marine est également exceptionnelle dans cette baie, que ferme une barrière de corail. Comment y accéder ? Depuis Morne-à-l’Eau ou Port-Louis, sur Grande-Terre, et Sainte-Rose, sur Basse-Terre. À noter qu’il est possible de louer de petites embarcations de type kayaks, planche à pagaie, VTT des mers ou embarcations électriques pour explorer la mangrove en toute écoresponsabilité.
La Grande Terre du Surf
La belle localité balnéaire de Saint-François est un camp de base de choix pour pratiquer le surf, la planche à pagaie et la plongée sous-marine. Et que dire d’embarquer pour un séjour d’initiation à ces diverses activités ? Et même, pourquoi pas, d’y ajouter une expérience de kitesurf (planche aérotractée) ? De quoi voir du pays tout en satisfaisant son désir de se dépenser ! Psitt : vers l’est, du côté de l’océan Atlantique, la côte entre la Pointe des Châteaux – de célèbres pitons rocheux – et la Porte d’Enfer du Moule révèle une succession de panoramas saisissants.

La paix, aux Saintes
C’est un fait, on y trouve des « tourments d’amour » – une pâtisserie souvent fourrée à la noix de coco –, mais aucun autre souci digne de mention dans les deux îles habitées de cet archipel ! À Terre-de-Haut, on se la coule douce sur la petite plage du Pain de sucre avant d’entreprendre une randonnée palmée dans des fonds marins remarquables, surtout du côté de Bois-Joli. On ne le dira pas trop fort, mais Terre-de-Bas est certainement le secret le mieux gardé de toutes les îles de Guadeloupe, si bien que ses carrés de sable sont surtout visités par les pêcheurs !
Vive les tortues et le vélo, à Marie-Galante
Protégée depuis plus de 40 ans dans l’archipel, les tortues marines adorent le superbe littoral de Saint-Louis. Imitons-les ! Sur une planche à pagaie ou à bord d’un kayak transparents, on glisse sur les flots tout en admirant – eaux cristallines aidant – les coraux, les poissons tropicaux et les tortues qui se donnent en spectacle sous nos yeux.
De plus, quatre parcours cyclables – de 16 à 54 km – sillonnent l’île aux cent moulins et favorisent la découverte de champs de canne à sucre, de distilleries de rhum agricole et de plages paradisiaques.
Histoire de se requinquer après l’effort, on sifflera un cocktail à base du goûteux « sirop de batterie », une potion résultant de la dernière étape de cuisson du jus de canne à sucre… une spécialité ultralocale !
Au temps des dinosaures, à La Désirade
Le saviez-vous ? Cette île est la plus ancienne des Petites Antilles, preuves à l’appui. En effet, à son extrémité est, une zone d’une soixantaine d’hectares a été désignée réserve naturelle nationale à caractère géologique. On s’y rend pour se balader parmi les affleurements volcaniques, les coulées de basalte et des roches, certaines vieilles de quelque 150 millions d’années !
Durable Guadeloupe
Plusieurs instances de l’archipel protègent son riche patrimoine naturel depuis plusieurs décennies déjà. Ainsi, le Conservatoire du littoral veille sur 2150 ha de rivages et l’Office national des forêts, sur un territoire de 382 km2. L’Observatoire régional de la biodiversité des îles de Guadeloupe étudie l’évolution des espèces et de leurs milieux. Quant au Parc national de la Guadeloupe, il valorise écotourisme et tourisme durable. Sur son site Web, la marque Esprit Parc National répertorie d’ailleurs des acteurs de l’industrie (hébergements, restaurants, artisans, etc.) respectueux à la fois de l’environnement et de la culture locale. Au nom de l’écoresponsabilité, on consulte espritparcnational.com.
Les îles de Guadeloupe
Nature, art, histoire, culture, farniente, sports... l’archipel guadeloupéen offre une richesse exceptionnelle et variée propre à combler tous les visiteurs!
Avec leurs spécialités traditionnelles et métissées et leurs marchés colorés, les îles de Guadeloupe s’avèrent gourmandes et se dégustent avec tous les sens.
Bienvenue dans la capitale culturelle des Caraïbes !
Terres d’histoire, d’arts et de musique, les îles de Guadeloupe vibrent au rythme de la culture, entre traditions et modernité.
L’archipel offre des expériences écoresponsables et authentiques, en harmonie avec la culture locale et la nature. Une invitation à ralentir le rythme.
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