Rouler électrique pour économiser?

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L’achat d’un véhicule électrique n’est pas uniquement bénéfique pour l’environnement. À long terme, le budget en profite aussi.

Notre quotidien recèle d’opportunités qui nous permettent de réduire notre empreinte environnementale. Nos déplacements représentent l’une des sphères sur lesquelles nous avons une emprise concrète, à notre portée. À l’horizon, le virage vers l’électrification des transports peut néanmoins paraître intimidant, notamment pour le portefeuille. Économise-t-on véritablement en faisant l’achat d’un véhicule électrique ?

Pour un coût d’acquisition amoindri

Les acheteurs d’aujourd’hui profitent d’une option financièrement intéressante : le marché d’occasion. En effet, il est désormais possible de se procurer un véhicule rechargeable issu des générations précédentes. Son coût d’acquisition est réduit comparativement aux modèles neufs et il a fait ses preuves. Souvent, les composants électriques sont même encore sous la protection de la garantie (pour un véhicule acheté aux États-Unis, il faut toutefois vérifier que la garantie est honorée au Canada).

Même légèrement usagée, la voiture électrique parvient à concurrencer son équivalent neuf dans les voitures à essence. Selon les calculs de Carfax, le prix moyen d’une voiture électrique d’à peine trois ans se situe entre 18 000 $ et 23 000 $. Pour un budget serré, les modèles de première génération (entre 2011 et 2015) représentent une option de choix dans le cas d’une personne qui roule peu au quotidien. Ces derniers se vendent entre 10 000 $ et 15 000 $1.

Bien sûr, le choix de la voiture influence également la facture. Pour l’abaisser autant que possible, il convient de sélectionner un véhicule qui correspond aux besoins réels. Afin de guider les gens dans leur décision, Roulons électrique a développé un outil en ligne qui demande à l’internaute son kilométrage annuel, son budget ainsi que le nombre de places désiré. Un inventaire lui est ensuite proposé, affichant le coût d’acquisition estimé avec subvention à la clé. La plateforme indique aussi un aspect encore plus pertinent : le coût estimé par tranche de 20 000 km. Car c’est à long terme que ce type de véhicule fait réaliser le plus d’économies.

Une consommation énergétique qui fait économiser

Le coût énergétique des voitures électriques se révèle nettement plus avantageux que celui des moteurs à essence. La facture est généralement réduite de 75 %. En comparant deux voitures similaires, celle à essence coûte environ 16,25 $ par 100 km (pour une consommation de 9,3 L/100 km et 1,75 $/L d’essence). À l’inverse, la voiture rechargeable ne coûte que 2,30 $ pour la même distance (pour une consommation de 20 kWh/100 km et 0,115 $ du kWh). Ainsi, au bout de 20 000 km, l’électromobiliste économise 2 790 $, un montant qui compense rapidement la différence de prix d’acquisition.

Pour aider les utilisateurs à estimer la différence sur leur portefeuille, Hydro-Québec a mis à leur disposition un calculateur en ligne. Il suffit d’y noter le kilométrage annuel, la consommation en électricité aux 100 km du véhicule envisagé ainsi que la consommation d’essence aux 100 km du véhicule actuel. Le constat est clair. Même en sélectionnant le véhicule le plus économique en essence et le plus coûteux en électricité dans les possibilités qu’offre la plateforme (5 L/100 km VS 30 kWh/100 km), le gain est assuré, soit environ 786 $ après 20 000 km. En comparant deux voitures de calibre équivalent, il n’y a aucun doute, on y gagne sur toute la ligne.

Des frais d’entretien bien moins élevés

Les avantages financiers de la voiture électrique ne s’arrêtent pas là. Au-delà des économies énergétiques, ces voitures sont intéressantes au plan des frais d’entretien réguliers qu’elles permettent de diminuer considérablement. Selon le Consumer Reports établi par la Maintenance Cost White Paper (2020), il est estimé que ces frais sont réduits de 50 % en moyenne pour l’électromobiliste. Quatre facteurs en sont responsables.

D’abord, la voiture entièrement électrique ne requiert aucun changement d’huile. Et l’hybride en nécessite deux fois moins fréquemment qu’un véhicule à essence. Ensuite, le système de freinage des modèles électriques s’effectue par récupération d’énergie lors d’un ralentissement ou d’un arrêt ne sollicitant pas les disques ou les plaquettes. La durée de vie des freins s’en trouve allongée. Autre avantage notable : la mécanique. Pour plus de 2 000 pièces dans le groupe motopropulseur du véhicule à essence, le moteur électrique n’en comprend qu’une vingtaine dont la mécanique est plus simple. Les bris sont par ailleurs moins fréquents. Finalement, le modèle électrique ne comprend pas les nombreux composants qui doivent être remplacés périodiquement dans le cas du véhicule à essence : courroies, filtres, bougies, pot d’échappement, liquide de refroidissement, etc. Si ces pièces font partie des voitures hybrides rechargeables, elles durent toutefois beaucoup plus longtemps, en raison de leur usage moins soutenu.

En ce qui concerne la batterie, elle joue un rôle primordial dans le fonctionnement du véhicule électrique. Elle représente jusqu’à 70 % de sa valeur. Bien que coûteux, son remplacement est plutôt rare. C’est ce que confirme une étude de Recurrent menée auprès de 15 000 voitures mises en circulation entre 2011 et 2023. De cet échantillon, cette composante a dû être remplacée dans seulement 1,5 % des voitures. La majorité de ces cas touchaient les modèles plus anciens sortis avant 2015. La plupart des constructeurs garantissent d’ailleurs la batterie pendant 8 ans ou 160 000 km et estiment que leur produit dispose d’une durée de vie entre 15 et 20 ans, quand il est utilisé dans des conditions optimales. À noter que l’usure de la batterie demeure un phénomène normal, souvent accentué lors des premières années d’utilisation. Le mot d’ordre ici : suivre les recommandations du fabricant pour éviter tout pépin et filer sur les routes sans tracas !

Plus de raisons de faire le saut quand l’automobile est nécessaire

En parallèle, les modes de transport collectifs et actifs demeurent d’importants vecteurs de changement. Lorsqu’on habite proche de son milieu de travail, le vélo permet de joindre l’utile à l’agréable, en combinant la séance de sport et le déplacement. Pour une personne qui habite au coeur d’un quartier où le stationnement est plus complexe et devient plus contraignant l’hiver, la combinaison des transports en commun et du réseau Communauto peut très bien convenir à ses besoins. Toutefois, quand l’automobile est inévitable, la transition électrique peut s’effectuer sans qu’elle se fasse au détriment du portefeuille du citoyen bien intentionné. La plaque verte donne même accès à des avantages comme la possibilité de profiter de certaines voies réservées dont un segment de l’autoroute Robert-Bourassa à Québec, d’accéder gratuitement aux ponts payants de l’A25 (reliant Montréal et Laval) et l’A30 (entre Les Cèdres et Salaberry-de-Valleyfield) ou d’obtenir des rabais pour des traversiers. La voiture électrique offre tous ces avantages, en plus d’être propulsé par une énergie locale qui renforce l’autonomie par rapport aux énergies fossiles. Le changement de cap est commencé. Près de 250 000 automobilistes du Québec ont fait le choix du transport électrique. Les économies réalisées donnent envie de leur emboîter le pas !

1. https://roulonselectrique.ca/documents/82/brochure-roulons-electrique-2024-fr.pdf

 

Le Québec et l’électrification des transports

  • Au Québec, le secteur des transports se hisse au premier rang des causes d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
  • Le gouvernement provincial a décrété qu’à partir de 2035, 100 % des véhicules automobiles vendus seront des véhicules zéro émission (VZE).

Née du regroupement de La Capitale et de SSQ Assurance, Beneva est la plus grande mutuelle d’assurance au Canada avec plus de 3,5 millions de membres et de clients. Elle compte sur plus de 5 500 employés dévoués : des gens qui protègent des gens. Son approche humaine s’ancre dans les valeurs mutualistes partagées par ses employés. Avec un actif de 25,2 milliards de dollars, Beneva se révèle un acteur clé parmi les grands de l’industrie de l’assurance et des services financiers au Canada. Son siège social est situé à Québec.

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