Quand l’art public embellit le quotidien

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Laval est une preuve éloquente que l’art visuel n’est pas l’apanage des musées. En effet, pas moins d’une soixantaine d’œuvres toutes plus originales les unes que les autres enrichissent les espaces publics de son vaste territoire afin de vous en mettre chaque jour plein la vue.
Entre juin et novembre dernier seulement, près d’une quinzaine de projets d’art public ont été réalisés dans plusieurs quartiers — autant de créations qui témoignent de la vitalité artistique de la région.
Que vous déambuliez, rouliez à vélo ou visitiez vos commerces lavallois favoris, la riche collection d’œuvres d’art public vous offre une dose quotidienne d’émerveillement en embellissant aires partagées et bâtiments municipaux.
Tout naturellement au détour d’une rue, d’impressionnantes murales colorées et autres créations tous azimuts — sculptures, peintures, installations, photographies et créations numériques, sonores ou textiles, etc. —, réalisées entre 1917 et aujourd’hui, n’attendent qu’à vous éblouir.
Ainsi enjolivés, les paysages urbains des Lavallois et des Lavalloises se muent en lieux propices à la contemplation, à la réflexion, à l’inspiration. Leurs milieux de vie n’en sont que plus beaux encore.
Parmi ces œuvres réalisées grâce à la Politique d’intégration de l’art public aux bâtiments et sites municipaux, adoptée en 2021, soulignons celles des artistes Patrick Bérubé et Ludovic Boney, qui agrémentent respectivement le poste de police de l’Ouest et l’Espace citoyen des Confluents. Quant aux œuvres de Shelley Miller et de Marie-Michelle Deschamps au Complexe aquatique de Laval, elles ont été réalisées dans le cadre de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics du gouvernement du Québec.

Géométrie vivante, de Shelley Miller
Avec ses motifs inspirés des bains publics antiques et ses images organiques d’animaux et de végétaux, Géométrie vivante, de Shelley Miller, se conjugue à merveille au Complexe aquatique, situé au centre-ville. Se déployant du hall jusqu’au bassin récréatif Desjardins, la création murale, qui fait la part belle aux nuances de bleu et de vert, évoque la mosaïque d’une courtepointe et la structure de la molécule d’eau. Pour vous imprégner de sa beauté, cap vers cet établissement d’exception à la programmation variée, doté de trois bassins, d’un studio d’entraînement multifonctionnel, d’une salle de conditionnement physique, d’une salle polyvalente et de gradins pouvant accueillir 500 personnes.
Mentionnons finalement l’œuvre de l’artiste Marie-Michelle Deschamps intitulée Cascade, une grande stèle patinée de couleur vert de gris qui accueille les visiteurs et visiteuses sur le parvis du Complexe aquatique.

Cocon; ou comme une progression…, de Patrick Bérubé
L’apaisant Cocon; ou comme une progression…, de Patrick Bérubé, trône fièrement devant le poste de police de l’Ouest, dans le quartier Chomedey, établissement qui abritera prochainement les services névralgiques du Service de police de Laval. Délicat et imposant à la fois, ce cocon blanc en aluminium de 25 pieds de haut se compose de trois façades élancées que relie à leur faîte une sphère dorée — un clin d’œil à la couleur de l’escalier intérieur. Tels des secrets bien gardés, des mots tantôt réconfortants, tantôt ludiques sont immortalisés sur les parois intérieures de la création, dont l’envergure rend justice à la grandeur du nouveau bâtiment attenant, qui mesure 10 680 m2 répartis sur quatre étages et un sous-sol.

Système d’assemblage, de Ludovic Boney
À la jonction entre sculpture et architecture, Système d’assemblage, de Ludovic Boney, regroupe près de 600 modules cubiques qui surplombent les visiteurs et les visiteuses dès leur arrivée dans ce nouveau lieu d’envergure. Aérienne, la structure géométrique unique épouse habilement l’architecture de l’Espace citoyen des Confluents, dans le quartier Saint-François, tandis que ses plaques triangulaires aux couleurs acidulées — magenta, menthe, azur, jaune — vivifient l’ensemble en un coup d’œil ! L’artiste a su non seulement traduire les rôles multiples du lieu de 5639 m2 — à la fois bibliothèque, centre communautaire et salle de spectacle pouvant recevoir 180 personnes —, mais également faire écho, avec poésie, à la communauté diversifiée de Saint-François.
Consulter la carte de localisation des œuvres d’art public de la ville de Laval.
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