L’île d’Anticosti : entre faune abondante, paysages spectaculaires et histoire fascinante

Photo: Sépaq

Si certaines îles du Québec sont largement connues, d’autres méritent d’être redécouvertes. C’est le cas de l’île d’Anticosti, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis septembre 2023.

Ce joyau brut, qui fait environ 17 fois la taille de Montréal, n’a pas que son incroyable population de cerfs de Virginie (37 000 bêtes en 2018) pour impressionner. Située entre la péninsule gaspésienne et la Minganie, dans le golfe du Saint-Laurent, l’île d’Anticosti attire bien sûr chaque année les amateurs et amatrices de chasse, mais aussi ceux de randonnée pédestre, de pêche et de géologie.

Un grand terrain de jeux

Depuis la création en 2001 d’un parc national de 572 km2, les passionnés de plein air sont de plus en plus nombreux à parcourir ses 125 km de sentiers pédestres. L’organisme provincial qui assure sa conservation, la Sépaq, a su rendre accessibles les richesses d’un territoire réputé pour ses plages rocailleuses, ses fossiles, ses cours d’eau et sa biodiversité uniques. Chutes, grèves, canyon, grotte et falaises ne sont que quelques-uns des attraits naturels qui récompensent les adeptes de la randonnée. Le sentier Canyon-de-la-Chicotte, par exemple, traverse d’abord la forêt avant de s’insérer dans un canyon aux formations rocheuses atypiques et remarquables.

Les personnes avides de connexion avec la nature bénéficient de plus d’une option pour planifier une aventure singulière. Les promenades au grand air sont parfois bonifiées par une rencontre avec l’emblématique cerf ou encore, le majestueux pygargue à tête blanche qui niche dans les falaises. La richesse du territoire offre une multitude d’attraits tout aussi exaltants. Accessibles à pied, ces trois sites figurent parmi les incontournables d’un séjour à Anticosti.

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Le Canyon-de-la-Chute-Vauréal, site UNESCO

Haute de 76 m, l’imposante chute peut être admirée depuis un tout nouveau belvédère, accessible par un très court sentier. Ses parois rocheuses témoignent de millénaires d’activité géologique avec ses multiples couches de sédiments fossilisés. Un second sentier, plus long, y mène en empruntant parfois le lit de la rivière du même nom.

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La Baie-de-la-Tour, site UNESCO

Cintrée par deux immenses falaises rocheuses, cette plage de sable blanc borde une mer dont la couleur rappelle surprenamment l’eau des tropiques. Elle constitue le lieu parfait où s’installer le temps d’un pique-nique en observant les phoques et les oiseaux marins. Le sentier les Télégraphes, non loin, forme un belvédère naturel qui surplombe la splendide baie. Son nom fait référence à la connexion d’Anticosti au réseau du télégraphe, établie en 1880.

La Grotte-à-la-Patate

Cette cavité souterraine est l’une des plus longues au Québec avec ses 625 m. Il suffit d’une excursion de 3 km pour s’y rendre et vivre ce qui se décrit assurément comme l’expérience la plus inusité de l’île.

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Port-Menier : pôle d’accueil culturel, historique et pratique

Attiré par les qualités portuaires de l’île, l’industriel français Henri Menier y a fondé en 1899 ce qui est aujourd’hui la seule municipalité d’Anticosti : Port-Menier. Avec sa dizaine de façades qui témoignent toujours de cette autre époque, elle est la porte d’entrée de cette terre insulaire. C’est à cet endroit qu’on trouve les commodités de la vie courante comme l’épicerie, la station-service, le bureau de poste, la quincaillerie…

Un circuit touristique met en valeur le patrimoine de l’environnement bâti local. Pour toute personne gourmande d’informations, un arrêt au Centre d’interprétation de l’histoire, de la culture et de la paléontologie d’Anticosti se révèle fort enrichissant. L’exposition « La fantastique épopée du vivant » permet de voir l’île sous un autre angle, grâce à l’histoire avec un grand H que racontent ses fossiles. À partir de Port-Menier, on peut explorer l’île à vélo, à son propre rythme, en faisant des arrêts pour lire les panneaux d’interprétation. Pour s’imprégner davantage de l’histoire du territoire, l’écoute du balado Anticosti et ses histoires se révèle incontournable. Les cinq brefs épisodes, produits par la Fabrique culturelle en collaboration avec Sépaq Anticosti, dévoilent l’île à travers ses récits de naufrages, ses personnages et ses traces d’une vie fossilisée.

Se déplacer, manger et dormir sur l’île d’Anticosti

L’avion est le moyen le plus simple de s’y rendre. Des vols sont offerts à partir de Mirabel, Québec ou Mont-Joli.

Photo: Sépaq

L’auberge Port-Menier offre un remarquable camp de base d’où on peut réaliser diverses escapades. L’établissement prend en charge l’accueil de ses hôtes. L’expérience gastronomique aux accents maritimes justifie à elle seule l’arrêt à l’auberge, sublimée par la terrasse avec vue spectaculaire sur la baie. L’auberge propose un forfait clé en main de cinq nuitées incluant le vol (depuis Mont-Joli, Montréal ou Québec), l’hébergement, les repas, le prêt d’une embarcation, d’un vélo avec assistance électrique ainsi qu’une journée guidée en navette au parc national. Pour une plus grande autonomie, il est aussi possible de louer un véhicule sur place pour faciliter les déplacements entre les différents secteurs. Comme l’île ne dispose d’aucun service de navette ou de transport en commun, l’accès à une bicyclette ou à une voiture se révèle fort utile !

À quelque 50 km du parc national, l’Auberge McDonald offre une formule complète similaire, tout aussi confortable et pratique. Son point d’ancrage s’avère idéal pour quiconque désire explorer les attraits sauvages du centre de l’île.

Pour ceux et celles qui recherchent une expérience plus immersive, les chalets de la Sépaq représentent l’endroit tout désigné. Installés de part et d’autre de l’île, dans les secteurs Vauréal, Chicotte-la-Mer et Galiote, les hébergements possèdent un charme sans égal, alliant intimité et vue sur la mer.

Avec ses paysages paradisiaques, Anticosti attire à tout coup de nombreuses personnes chaque année. Dans ce contexte insulaire où les ressources sont limitées, la clé d’un séjour réussi réside dans la planification – transport, hébergement, déplacements, etc. Les forfaits de villégiature clés en main offerts par la Sépaq apportent une tranquillité d’esprit et la certitude d’un séjour à la hauteur de la beauté de cette oasis du Saint-Laurent.

Planifier son séjour estival : La période des séjours s’étend du 20 juin au 29 août 2025. Les réservations pour l’été à venir sont ouvertes. Le site de la Sépaq fournit de plus amples informations sur les forfaits et tarifs en vigueur.

Mission

Le Québec est reconnu pour l’immensité de ses territoires naturels ainsi que pour sa faune et sa flore abondante. La Sépaq est fière d’assumer l’exploitation et la mise en valeur des 46 établissements que lui confie le gouvernement du Québec. Afin d’assurer le maintien et le développement de ses infrastructures, du patrimoine naturel et culturel qui lui a été confié et des activités et services qu’elle offre, la Sépaq y réinvestit la totalité des profits générés par son exploitation.

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Enr. 850440,010264

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Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir en collaboration avec l’annonceur. L’équipe éditoriale du Devoir n’a joué aucun rôle dans la production de ce contenu.

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