Le service du REM interrompu pour le reste de la soirée

Après une matinée difficile en raison d’un problème d’aiguillage lié à la tempête hivernale qui a balayé la région de Montréal, le Réseau express métropolitain (REM) était de nouveau complètement à l’arrêt lundi soir, mais cette fois pour le reste de la journée. Un service de navette a été mis en place pour accommoder les passagers.
Une « perte d’alimentation électrique sur une partie du réseau dans le secteur Griffintown » est en partie responsable de l’interruption de service, explique Francis Labbé, directeur adjoint des relations médias à CDPQ Infra. Dans le « contexte post-tempête », alors que de la neige s’est logée dans les mécanismes d’aiguillage des trains, rendant la manœuvre de ces derniers compliquée, « on a décidé d’arrêter le service tout simplement, puis de se concentrer à déneiger, déglacer et entretenir nos affaires pour pouvoir prendre de l’avance et rétablir le service pour demain matin », a indiqué M. Labbé.
Cette décision a été prise, car un système de navette était déjà en place en raison de la fréquence réduite des passages — seulement deux trains faisaient l’aller-retour Brossard-Montréal — et puisqu’« il y a très peu de fréquentation aujourd’hui parce que les gens sont principalement restés chez eux ».
Une panne de courant cause une interruption de service. Le service restera interrompu jusqu’à demain, 5h30, afin que nos équipes effectuent une opération de déneigement d’envergure. Navettes d’autobus disponibles jusqu’à la fin du service. Consultez https://t.co/LvY1hvQyV7.
— Réseau express métropolitain (@REM_infoservice) February 18, 2025
La publication d’un utilisateur sur un groupe Facebook portant sur le REM montrait une longue file d’attente pour la navette qui remplace le service du train. Un autre témoignait d’un bus en direction de Brossard qui était « plein à craquer ».
Francis Labbé ne peut garantir que le service reprendra normalement mardi matin, mais il assure que les équipes travaillent pour offrir un service « le plus près possible de ce qu’est la normalité ». « Il y a un an et demi, avec la même situation, il y aurait eu une interruption complète. Là, déjà, on offre le service quand même, même si c’est un peu altéré ou diminué », ajoute-t-il.