Sur la sentence du BAPE

Dans son éditorial, Mme Marie-Andrée Chouinard (Le Devoir, 16 janvier 2025) y va d’un grand coup d’encensoir parfaitement mérité pour le BAPE. L’image qui se dégage de cette industrie mortifère dans cet éditorial rappelle celle de l’industrie du tabac que décrivait le juge de circuit de la Cour d’appel H. Lee Soorkin dans l’affaire Cippolone :

« Trop souvent, dans le choix entre la santé physique du consommateur et le bien-être de l’entreprise, on choisit la dissimulation plutôt que la révélation, les ventes plutôt que la sécurité, l’argent plutôt que la moralité. Qui sont ces gens qui en toute connaissance de cause et secrètement décident de risquer la santé de leur clientèle dans le seul but de faire des profits et qui pensent que la maladie et la mort de ces consommateurs est un coût acceptable pour assurer leur prospérité ? »

Ces problèmes sont insolubles sans la disparition des responsables.

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