Les refuges pour animaux débordent

Durant le temps des Fêtes, les médias francophones et anglophones ont dénoncé la crise sans précédent qui frappe la totalité des refuges du Québec. Trop d’animaux de compagnie : pas assez de foyers ayant le droit de les adopter.

Quelqu’un a-t-il vu le premier ministre François Legault ou André Lamontagne, son responsable du bien-être des animaux, en visite dans une SPCA ou une SPA — essayant de trouver une solution au problème cité plus haut ?

Silence radio.

Lorsque nous écrivons à ces deux élus pour les questionner sur leur inaction, nous obtenons un accusé de réception standard, mais aucun suivi n’est fait. Jamais. Quand on dit « déconnectés du peuple » !

Pourtant, il s’agit là du dossier étatique le plus facile à résoudre. De l’avis des vrais experts, il suffit de :

1. légiférer pour uniformiser la stérilisation animale dans les règlements municipaux de la province ;

2. rendre illégale la clause qui interdit la présence d’animaux de compagnie stérilisés dans les logements ;

3. interdire la vente sauvage d’animaux dans les petites annonces classées et sur Kijiji ;

4. cesser d’accorder des permis bonbons de reproduction à Pierre, Jean, Jacques ;

5. favoriser les cliniques de stérilisation à moindre coût pour les gens à faible revenu.

Trop facile.

Donc, si la CAQ s’avère incapable de mettre en place une gouvernance efficace sur ce dossier facile en ce début de 2025, nous, les électeurs et électrices, sauront avec certitude qu’il n’y a plus rien à espérer du gouvernement actuel sur les dossiers complexes que sont l’éducation, l’environnement, la santé, la filière batterie, etc.

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