«Photosensible», Sophie Thibault

Plus d’une décennie que la journaliste et cheffe d’antenne s’adonne à sa passion pour la photographie. Après Dans ma nature (L’Homme, 2016), où elle immortalisait les wapitis aussi bien que les oiseaux de proie, arpentant les plaines de la Tanzanie avec autant de curiosité que pour les rives du Danube, Sophie Thibault est de retour avec une nouvelle collection de fabuleux clichés. Plus « photosensible » que jamais, c’est-à-dire « hypersensible au beau », la globe-trotteuse nous entraîne cette fois au Costa Rica, en Colombie, en Guadeloupe et en Polynésie, mais aussi dans la forêt Montmorency, à l’île aux Lièvres et aux îles du Pot à l’Eau-de-Vie. Il y a des animaux adorables et des paysages à couper le souffle, d’émouvantes vues d’ensemble et de révélatrices percées macroscopiques, des splendeurs d’ici et d’ailleurs, et même quelques photos de l’inoubliable éclipse solaire du 8 avril 2024. Dans cette sorte de journal, chaque chapitre a droit à son introduction et chaque cliché, à sa légende. En annexe, pour ainsi dire, on trouve des portraits étonnants de celle que Thibault considère comme sa muse : Diane Dufresne, brillant de tous ses feux.

Photosensible

★★★ 1/2

Sophie Thibault, Éditions de l’homme, Montréal, 2024, 208 pages

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