Montréal fusionne trois bureaux de commissaires, dont celui de la lutte contre le racisme

La Ville de Montréal va fusionner le Bureau de la commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques avec celui des relations avec les peuples autochtones et celui de l’itinérance pour créer un nouveau « Bureau des commissaires », a appris Le Devoir.
La création du Bureau des commissaires va « favoriser le partage des expertises et des expériences de ces actrices et acteurs clés de changement », peut-on lire dans un courriel transmis aux employés et dont Le Devoir a obtenu copie. La Ville a ensuite confirmé l’information.
Pour justifier sa décision, la Ville cite dans le courriel un désir « d’accroître la cohérence organisationnelle », de « maximiser l’impact et l’atteinte des objectifs grâce à une vision d’ensemble claire » et d’« harmoniser le rôle et les responsabilités des commissaires ».
L’actuelle directrice du Bureau de la commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques, Bochra Manaï, devient la directrice de ce nouveau bureau. Le Bureau de la commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques avait été créé à la suite de la reconnaissance du caractère systémique du racisme dans un rapport de l’Office de consultation publique de Montréal de juin 2020.
La commissaire à la lutte au racisme et aux discriminations systémiques a comme mission de « s’assurer que l’ensemble des unités de la Ville de Montréal agissent fermement et de façon concertée pour combattre le racisme et les discriminations », indique le site Web de la Ville.
Un « Bureau de la langue française »
Dans le même courriel, la Ville de Montréal annonce la création d’un « Bureau de la langue française », qui aura comme mission « de renforcer le positionnement stratégique de Montréal comme métropole francophone des Amériques ».
« Cette décision va dans le sens des recommandations du 2e rapport du comité sur la langue française » d’octobre 2024, est-il écrit dans le message. Ce dernier recommandait, entre autres, de « créer un Bureau de la langue française et de la francophonie sous la responsabilité de la commissaire à la langue française ».
Tout comme le Bureau des commissaires, celui de la langue française relève de la Direction générale de la Ville. La personne qui occupera le poste de direction du Bureau est encore inconnue, mais le poste sera « affiché prochainement », précise le courriel.
C’est dans un objectif d’« accélérer l’atteinte des objectifs » liés à la lutte contre le racisme et les discriminations systémiques, aux relations avec les peuples autochtones, à l’itinérance et à la langue française que la Ville « ajuste sa structure organisationnelle », explique le message transmis aux employés.