Le logement au Québec
La position du gouvernement caquiste qui soutient en avoir assez fait pour les locataires remet en question l’imagination créatrice des Québécois et des Québécoises. Des solutions nouvelles et innovatrices doivent être envisagées pour sortir le secteur de l’habitation du merdier dans lequel tous nous sommes enlisés, tant les propriétaires de logements locatifs que les locataires eux-mêmes. Ma solution ne prétend pas tout régler, elle se veut seulement un effort pour amorcer une correction à court terme.
Une entente à l’amiable entre les parties en cause pour mettre en place des baux de deux ans, assortis d’une clause permettant des augmentations de loyer à la deuxième année sur présentation par le propriétaire de pièces justificatives légalement défendables, voilà l’essentiel de ma proposition. Il est primordial de sécuriser le domaine. Le logement est un service essentiel. Et les promoteurs immobiliers, et le bon peuple, et les ressources du secteur public, dont le gouvernement, ont des limites à leur capacité de payer.
Le but de la vie en société n’est pas le socialisme, mais l’enrichissement de tous, et non l’endettement. Ça, c’est de la social-démocratie dans le cadre du libéralisme économique.