Les legs du brutalisme
Serait-il juste de voir une diminution du brutalisme en ces entrepôts et ces usines en tôles cubiformes et opaques, sans harmonisation avec la nature, les architectures patrimoniales, ni les paysages urbains, qui masquent la beauté des paysages ? Et que dire des tours d’habitation qui inscrivent un blocage brutal sur les paysages et la nature ? De l’opacité partout ; de la beauté nulle part. Sur Québec, on pouvait admirer les paysages laurentiens dès la courbe autoroutière menant vers le pont Laporte. L’espace est maintenant en voie d’être bloqué, opacifié par des tours verticales « brutales », grises et lourdes. Est-ce là une forme d’indigence culturelle sur Québec et Lévis ou un héritage d’une période de morosité sombre sur l’architecture de villes québécoises ? Dites-moi !