«Jonas & The Jaguar Moon», Jonas & The Jaguar Moon

Jonas Tomalty est son nom. Un gars rude et rugueux, marqué au fer inextinguible de chez CHOM, au moins depuis la fin des années 1990 (sur disque) et depuis la petite enfance (à la grandeur des Tootall, Terry DiMonte et autre DJ à long terme). C’est l’homme d’une kyrielle de groupes rock’n’blues, de Rubberman à The Blues Blooded et Jonas and The Massive Attraction, en plus d’ouvrages à sa propre enseigne. Ce routier de festivals à travers l’Amérique n’a pas réinventé le rock de guitare qui tue, pas plus que le refrain gagnant, mais il sait y faire. On en veut pour énième exemple le premier album de sa nouvelle équipe de vétérans : ce Jonas & The Jaguar Moon est à la fois prévisible et bienvenu, comestible et cru, n’alignant que des titres emblématiques — Knife in the Mud, Just my Type, Believer, Truth Be Told, et le slow d’office My Way of Loving You. Dans un club un samedi soir, ou en attrapant CHOM n’importe quand au passage, c’est encore garanti sur facture.
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