«DÍA», Ela Minus

La compositrice colombienne Ela Minus a laissé une forte impression après sa performance à MUTEK l’été dernier, où elle a dévoilé aux festivaliers le matériel de DIÀ, son second album. L’attitude contestataire, quasi punk, du premier, acts of rebellion (2020), laisse place à un album aux thèmes plus introspectifs, la musicienne (qui chante en anglais et en espagnol) liant les expériences personnelles des dernières années à l’exutoire que propose le plancher de danse. « Today is the first day of my life / I threw the match, set it all alight », gronde-t-elle sur ONWARDS, l’une des plus furieusement technos de ce DÍA, aux chansons généralement courtes et autrement enjouées. Passé la planante ABRIR MONTE en ouverture, les portes du club s’ouvrent grand pour l’envolée trance de BROKEN, le groove plus électro d’IDOLS et le long crescendo de QQQQ. La palette sonore, ses percussions franches, sa voix pincée et affirmée, ses sons acidulés du TB-303 font tenir ensemble ces chansons aux tempéraments disparates, toutes accrocheuses.

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