L’École des sciences de la gestion de l’UQAM prend du galon

Jean-François Venne
Collaboration spéciale
Les accréditations de l’Association des MBA et de la Business Graduates Association confèrent une valeur ajoutée aux diplômes décernés par l’ESG UQAM, estime Kamal Bouzinab, directeur des programmes de MBA pour cadres de l’établissement.
Photo: Michel Brunelle pour l’UQAM Les accréditations de l’Association des MBA et de la Business Graduates Association confèrent une valeur ajoutée aux diplômes décernés par l’ESG UQAM, estime Kamal Bouzinab, directeur des programmes de MBA pour cadres de l’établissement.

Ce texte fait partie du cahier spécial Enseignement supérieur

L’établissement a récemment obtenu la double accréditation internationale de l’Association des MBA (AMBA) et de la Business Graduates Association (BGA).

Au Canada, quatre écoles de gestion détiennent l’accréditation de l’AMBA, mais l’ESG UQAM est devenue, en septembre, la seule du pays à décrocher les deux reconnaissances. « L’accréditation de l’AMBA souligne l’excellence des programmes de MBA offerts par un établissement, mais celle de la BGA porte sur l’école elle-même et témoigne de la qualité de ses formations ainsi que de son impact positif sur son milieu », explique le professeur Kamal Bouzinab, directeur des programmes de MBA pour cadres.

Seulement 2 % des établissements de ce type dans le monde détiennent la double reconnaissance, selon M. Bouzinab. Le professeur estime que cela confère une valeur ajoutée aux diplômes décernés par l’école. Les étudiants et les diplômés de l’ESG UQAM ont aussi accès à une plateforme qui propose des outils de gestion de carrière, à un réseau international de pairs, ainsi qu’à des offres d’emploi d’un peu partout sur la planète.

Trois MBA au menu

L’ESG UQAM offre actuellement trois programmes de MBA. Le MBA standard s’adresse aux personnes qui détiennent au moins un baccalauréat et trois ans d’expérience professionnelle. L’âge moyen des étudiants se situe généralement dans la fin vingtaine, début trentaine. Son objectif est de développer les connaissances des domaines fondamentaux de la gestion dans les différents composants des entreprises, comme les finances, le commerce, les opérations et les ressources humaines. Les cours se donnent la fin de semaine et le programme dure moins de deux ans.

Le MBA pour cadres (EMBA) vise quant à lui les gestionnaires en exercice qui possèdent une dizaine d’années d’expérience professionnelle, dont au moins quatre dans la gestion de ressources humaines, financières ou matérielles. En moyenne, les participants affichent 11 ans d’expérience de gestion et sont au début de la quarantaine. Ils se scindent presque également entre les hommes et les femmes. Ils proviennent de milieux variés, avec notamment un mélange de participants issus du secteur privé et public.

« Une grande partie de l’apprentissage repose sur le partage d’expériences et la résolution de problèmes, explique Kamal Bouzinab. Les étudiants partent de cas réels, qui viennent de leur milieu de travail. Le croisement de ces points de vue différents est très enrichissant. »

Ces dernières années, le programme s’est progressivement ouvert à l’entrepreneuriat. Les candidats à l’EMBA peuvent travailler à développer leur PME, par exemple pour rédiger un plan stratégique. Les connaissances de ces cadres peuvent aussi bénéficier à de jeunes entreprises qui ont atteint une certaine maturité et visent la croissance, notamment grâce à un partenariat entre l’EMBA et MT Lab, un incubateur de jeunes pousses. Des participants de l’EMBA se retrouvent alors jumelés à une équipe d’entrepreneurs et les aident à donner un nouvel essor à leur projet. Les étudiants de l’EMBA peuvent en outre travailler avec des étudiants de l’École de technologie supérieure pour appuyer le développement de leurs idées d’affaires.

Ouvert sur le monde

« L’un des grands atouts de notre EMBA, c’est sa portée internationale », ajoute Kamal Bouzinab. En plus de l’ESG UQAM, le programme est offert dans 12 universités dans le monde, notamment en Chine, en Pologne, au Pérou, en Côte d’Ivoire et au Maroc. Une fois par année, les étudiants des autres pays viennent à Montréal et, avec les participants montréalais, forment une équipe d’une trentaine de cadres qui intervient dans des entreprises d’ici. L’an dernier, c’est la pharmaceutique Sandoz qui en a profité. Pendant une semaine, l’équipe se penche sur un problème ou un défi, avant de proposer des solutions aux gestionnaires de l’entreprise.

Les participants de l’EMBA peuvent aussi prendre part à des missions internationales. Ils peuvent aller en Chine pour mieux comprendre comment y faire des affaires ; à Paris pour découvrir l’industrie du luxe ; ou encore à Silicon Valley, pour discuter entreprises technologiques.

L’ESG UQAM offre également le MBA en conseil en management, qui met l’accent sur les compétences que l’on doit acquérir pour devenir consultant. Il peut d’ailleurs donner accès au titre de conseiller en management certifié (C.M.C.). Ce parcours s’adresse aux gestionnaires ayant au minimum quatre ans d’expérience comme consultants, conseillers ou gestionnaires.

« Tous ces programmes bénéficient de cette nouvelle reconnaissance internationale, estime le professeur Bouzinab. Pour nous, ce n’est pas un aboutissement, mais plutôt une incitation à travailler encore plus fort pour continuer à exceller. »

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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