Des destinations pour chaque saison

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Il n’y a pas que le climat qui détermine le bon moment pour séjourner dans une destination donnée, mais c’est tout de même un excellent indicateur ! Quelques idées en vue de partances prochaines…

Un printemps fleuri

D’emblée, la floraison des cerisiers, qui se manifeste par vagues successives du sud au nord du Japon à partir du mois de mars, est une proposition du type à-voir-une-fois-dans-sa-vie. Trop loin ? Trop cher ? Au temps des amandiers en fleurs, l’Italie est elle aussi particulièrement spectaculaire ! Depuis 1934 s’y tient notamment un festival célébrant la splendeur de l’arbre et le folklore local. À Agrigente, le pays de Pirandello, en Sicile, par ailleurs capitale italienne de la culture cette année, la Sagra del Mandorlo in Fiore programme défilés et danses de troupes internationales, le tout dans le décor imposant de la vallée des Temples. L’événement aura vraisemblablement lieu du 9 au 16 mars prochains, et on peut compter sur les Siciliens pour fricoter de la mangeaille de circonstance !

Postpandémie, le Bhoutan a grandement simplifié les exigences d’accès à son territoire : suffit d’un visa (40 $US) et d’une contribution à un fonds destiné au développement durable (100 $US par jour par visiteur), une des clés de son « bonheur national brut ». Quoi qu’il en soit, les mois d’avril à juillet sont tout simplement époustouflants au royaume himalayen, car les fleurs écarlates des rhododendrons pavoisent les vallées, jalonnent plusieurs sentiers de randonnée et illuminent les jardins des temples et des monastères. Une splendeur de plus en ce pays duquel on ne revient jamais tout à fait.

Un été de monts et merveilles

Entendu lors d’un souper des Fêtes : « Il y a vraiment trop de monde dans les îles grecques ; l’été prochain, je vais en Suisse ! » L’influence du film Bergers de Sophie Deraspe, transposée chez les Helvètes, sans doute ! Toujours est-il qu’afin d’être assurés de ne pas croiser trop de nos semblables, choisissons une région aussi traditionnelle que hors circuit : l’Appenzellerland. Et par ici, un paysage houleux, qui ondoie du lac de Constance au massif de l’Alpstein. Des maisonnettes pimpantes qu’on jurerait sorties tout droit d’un conte de fées. Du bon fromage et de superbes randonnées. À l’office du tourisme de la Suisse, on recommande, à Appenzell, un tout nouvel hôtel, l’Appenzeller Huus Quell, voué au bien-être de ses hôtes comme de l’environnement.

On est plus mer que montagne ? Alors, cap sur le Maroc au mois d’août ! Après avoir exploré la sublime ville de Marrakech, où nous dépose Air Transat au terme d’un vol direct, nous prenons la route vers la petite bourgade balnéaire d’Essaouira. Plage, culture, gastronomie : on a tellement la baraka que même les alizés rafraîchissants sont de la partie !

Un automne sur la route

Le changement climatique entraînant des températures au-dessus des normales saisonnières, partir pour le Portugal, l’Espagne, l’Italie ou la côte adriatique en octobre signifie soleil et temps doux au rendez-vous. En prime, les tarifs hôteliers sont alors moins élevés. En Croatie, c’est le mois de la truffe en Istrie et en Dalmatie, et on peut encore fréquenter les plages sauvages des îles. Au large de Split, Solta abrite un château vieux de 300 ans reconverti en hôtel-boutique, le Martinis Marchi. Quel beau camp de base duquel rendre visite aux vignerons, aux oléiculteurs, aux apiculteurs et aux peintres insulaires !

En Australie, sillonnons la Great Ocean Road en novembre et en décembre, avant les embouteillages de l’été austral ! Graal des « road trippeux », la route emblématique du pays en épouse la côte sud-est sur près de 245 km, de Torquay à Allansford. Elle est célèbre pour ses points de vue à couper le souffle sur l’océan Austral, les charmants villages qu’elle traverse et les attraits naturels dont elle facilite l’accès, tels les Douze Apôtres. À Apollo Bay, l’excursion Wildlife Wonders est l’occasion de voir de près koalas, kangourous et potorous. Dans cette même localité, on peut s’offrir le luxe d’un dodo aux Chocolate Gannets, les adorables villas d’un couple québécois !

Un hiver de bien-être

Lentement, mais sûrement, la très fréquentée Riviera Maya, qui s’étire de Cancún à Tulum, au Mexique, se transforme en vaste parc thématique. À preuve, les populaires Xel-Ha, Xcaret et Vidanta World ! À ceux qui cherchent plutôt une destination empreinte d’une forte identité locale, recommandons Oaxaca, suivie d’une escale balnéaire à Puerto Escondido, sur la côte pacifique. La première ville est réputée pour sa cuisine de rue ; la seconde est un havre pour surfeurs et autres adorateurs de la mer. Et dans l’une comme dans l’autre, Grupo Habita vient d’inaugurer de chouettes petits hôtels de facture totalement mexicana, soit Otro et Humano. À découvrir !

Quand on pense à l’Utah, on pense au ski dans la poudreuse, mais on pourrait aussi se projeter dans un désert grandiose ! Et c’est exactement ce que propose le Camp Sarika, le volet glamping de l’hôtel Amangiri. Cerné par plusieurs parcs nationaux (Grand Canyon, Bryce Canyon, Zion, Monument Valley, Glen Canyon-Lake Powell), il se veut une base pour randonneurs, adeptes d’astronomie et autres voyageurs curieux des traditions des Navajos. Durant la période festive, place à des randos guidées, à des séances de méditation au son de bols tibétains et à une table gourmande de saison. Le climat ? Ciel d’azur et autour de 13 °C le jour. Au Camp, les pavillons et les piscines chauffées ainsi que les braseros de patio sont garants de confort, même dans cet environnement lunaire.

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.