Défendre le Québec

Devant l’offensive impérialiste du nouveau président américain, l’imposition de tarifs de 25 % et la renégociation de l’accord de libre-échange qui approche, on entend beaucoup dans les médias québécois que cela remettrait en question le projet d’indépendance. Les commentateurs semblent trouver évident qu’il faille retarder le référendum promis par le Parti québécois, que le Québec s’avère mieux protégé par le Canada de 40 millions de personnes que par lui-même. En définitive, c’est le retour de la vieille idée fallacieuse selon laquelle avec ses 9 millions d’habitants, le Québec serait trop petit pour être un pays.

Devant le désarroi du Parti libéral, devant les idées rétrogrades du chef conservateur proches du « drill, baby, drill » de Donald Trump, devant le bal des provinces qui cherchent des accords séparés avec Mar-a-Lago, nouveau siège du pouvoir américain, serons-nous vraiment défendus par des représentants à Ottawa qui auront à choisir entre les intérêts divergents des provinces ? Défendront-ils mieux les intérêts du Québec ou ceux de l’Ontario et de l’Ouest ?

Serions-nous moins bien défendus par nos propres représentants élus dans un Québec indépendant, qui n’auront que les intérêts du Québec à défendre ? Il me semble que poser la question, c’est y répondre. Il me semble qu’il faudrait décider de notre indépendance plus tôt que plus tard, et, pourquoi pas, dès les élections québécoises d’octobre 2026

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