Urgences-santé envoie ses cadres en renfort sur la route

Des techniciens ambulanciers paramédicaux transportent un patient à l’hôpital, en janvier 2022
Photo: Graham Hugues archives La Presse canadienne Des techniciens ambulanciers paramédicaux transportent un patient à l’hôpital, en janvier 2022

Urgences-santé a repris mardi après-midi les transferts non urgents de patients d’un hôpital à l’autre, après les avoir mis temporairement sur pause en matinée en raison d’un nombre d’appels anormalement élevé. Quant aux gestionnaires paramédicaux qui avaient été envoyés en renfort sur la route, ils le sont toujours, a précisé l’organisme ambulancier qui dessert Montréal et Laval.

La tempête qui s’est abattue dimanche sur le Québec est « derrière nous, mais la neige est encore au sol », a souligné Jean-Pierre Rouleau, porte-parole d’Urgences-santé, en entrevue. « Le travail des paramédicaux est beaucoup plus complexe parce qu’ils doivent, par exemple, déplacer des civières sur des trottoirs enneigés. Ça allonge donc les temps d’intervention. »

En plus de ces conditions climatiques ardues, l’organisme a fait face plus tôt en journée à un volume d’appels élevé pour différentes raisons, comme des chutes ou des malaises cardiaques. « Nous avons habituellement entre 40 et 50 appels par heure. Ce matin, on a eu des pics jusqu’à 70 par heure », a détaillé M. Rouleau. Urgences-santé avait donc décidé, notamment, d’interrompre les transferts non urgents de patients d’un hôpital à l’autre, ainsi que d’envoyer exceptionnellement tous les cadres paramédicaux en renfort sur la route.

En après-midi, la demande semblait toutefois revenir à des seuils plus normaux, a-t-il précisé. « On va donc recommencer nos transports interétablissements non urgents. »

Le travail des paramédicaux demeurera difficile durant les prochains jours, le temps que les villes réussissent à déneiger les trottoirs et les routes, a ajouté M. Rouleau.

Il a toutefois tenu à rassurer la population. « Si l’on parle d’une urgence, Urgences-santé va être là pour répondre promptement à la demande. »

Les délais d’attente risquent cependant d’être plus longs pour ce qui est des appels non urgents, a soulevé M. Rouleau. « Par contre, nous restons en contact avec ces gens-là pour faire des réévaluations de façon périodique, afin de s’assurer que leur état ne se détériore pas pendant qu’ils attendent un véhicule ambulancier. »

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