Cuisiner écolo et écono

Josée Robitaille
Collaboration spéciale
Cuisiner coûte beaucoup moins cher que de consommer du prêt-à-manger, qui tombe tout cuit dans le bec !
Photo: Getty Images Cuisiner coûte beaucoup moins cher que de consommer du prêt-à-manger, qui tombe tout cuit dans le bec !

Ce texte fait partie du cahier spécial Plaisirs

Pourquoi ne pas commencer 2025 du bon pied ? Si je vous dis cuisiner écolo et écono, ça vous parle ? Sans trop m’en rendre compte, mais tout à fait volontairement, j’ai commencé, il y a plusieurs années, à diminuer ma consommation de viande d’environ 50 %. Par les temps qui courent, cet exercice est plus que pertinent si on veut tirer notre épingle du jeu !

Ma méthode est toute simple. J’ai pris conscience, à un moment donné, qu’il m’arrivait très souvent de manger de la viande plus d’une fois par jour. Moi qui essayais d’être la plus écolo possible, je me devais donc de changer mes habitudes alimentaires.

À partir de ce moment, j’ai commencé à me poser la question suivante : vais-je manger de la viande ce soir ? Si la réponse était oui, alors le midi, je n’en mangeais pas. Et vice-versa. Et c’est ainsi que, tout bonnement, j’ai réduit ma consommation de viande de moitié, ce qui m’a permis d’adopter une alimentation beaucoup plus saine pour ma santé, pour mon portefeuille et pour l’environnement.

Selon le Baromètre annuel de la consommation responsable de 2023, plus du quart des Québécois ne savent pas comment réduire leur impact environnemental. D’après l’Institut de la statistique du Québec, l’alimentation arrive au deuxième rang du bilan des gaz à effet de serre (GES), tout juste derrière la production d’énergie. Au deuxième rang ! Et 60 % de ces GES liés à l’alimentation sont dus à l’élevage.

La réduction comme mode d’emploi

Une autre habitude à prendre est celle de diminuer les portions de viande. Plutôt que de servir une portion de viande de 200 g par personne, on peut tout à fait cuisiner un plat pour 4 ou 6 portions avec 300 g de viande. Pour compenser, on peut y ajouter des champignons, des oignons, de la courge, des légumineuses, etc.

Et pourquoi ne pas choisir les viandes qui produisent le moins de GES ? À titre comparatif, pour produire 1 kg de viande, le bœuf produit 60 kg de CO2, le porc quant à lui en produit 7 kg et le poulet, 6 kg. Privilégions donc ces viandes moins dommageables pour l’environnement et moins gourmandes pour le portefeuille.

L’organisation, la clé de l’économie

Cuisiner coûte beaucoup moins cher que de consommer du prêt-à-manger, qui tombe tout cuit dans le bec ! Si le temps manque pour préparer les repas, le meilleur moyen pour s’aider, c’est de planifier — le verbe « planifier » étant tout aussi important en cuisine que couper, émincer ou saisir.

Quand il y en a pour deux, il y en a aussi pour quatre ! N’est-ce pas là un adage connu ? Alors, quand il y en a pour un repas, il y en a toujours pour un deuxième. C’est ici que planifier prend toute son importance. Pour ce faire, pensons à cuisiner de telle sorte qu’il y ait des restes. Eh oui, avoir les yeux plus grands que la panse, mais dans le but de donner une seconde vie à des restants. C’est un exercice que je pratique souvent et avec beaucoup de satisfaction. En plus de faire gagner du temps, l’art d’apprêter les restes permet d’éviter le gaspillage et réduit les coûts de l’épicerie.

Alors, qu’en dites-vous ? À Go, on change nos habitudes ?

Ce contenu a été produit par l’équipe des publications spéciales du Devoir, relevant du marketing. La rédaction du Devoir n’y a pas pris part.

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