Créer un jeu vidéo en seulement 20 heures!

Les 18 et 19 janvier, Laurence a participé à un GameJam. C’est un événement où des équipes doivent créer un jeu vidéo complet en peu de temps : un jour, une semaine, un mois… Le GameJam auquel Laurence a participé durait 20 heures ! Elle te raconte comment ça s’est passé !
Samedi, 8 h du matin
Mélanie, Émile, Guillaume et moi arrivons bien motivés au cégep Vanier. Les organisateurs invitent les 125 participants à se diriger vers la bibliothèque, qui est grande, lumineuse, aérée. Un très bon choix de lieu pour activer notre imagination. C’est là qu’on nous annonce le thème à intégrer dans notre jeu vidéo : croissance. Nous devons finir le jeu pour le lendemain, à 13 h. C’est parti !
Samedi, midi
Notre idée est trouvée ! Ce sera un jeu de plateformes avec un style de dessin simple, comme si quelqu’un avait griffonné sur un bout de papier. Le lien avec le thème ? Notre personnage devra faire pousser un arbre et le gravir. Son arrosoir lui permettra de faire pousser des vignes qui l’aideront à progresser. Le nom de notre jeu : Scribble. Ça veut dire « Gribouillage » en anglais !
Émile s’occupe de la programmation. Mélanie, des personnages, des ennemis et des animations. Guillaume, des sons. Et moi, de l’apparence générale du jeu et des objets.
Samedi, 18 h
C’est la fin de la journée. Mélanie a terminé le personnage et son ennemie : une abeille ! J’ai créé le décor du jeu et plusieurs plateformes de vignes et de ronces. Émile s’est assuré que le personnage était capable de se déplacer, de sauter et d’attaquer. Guillaume a créé plein d’effets sonores et la musique principale du jeu. Nous repartons chez nous fatigués, un peu nerveux, mais contents !

Dimanche, 8 h du matin
De retour au cégep Vanier. Nous savons qu’il nous reste encore beaucoup de travail. On s’encourage, on se dit qu’on va faire de notre mieux, et on y va !
Dimanche, midi
C’EST LA PANIQUE !
On a largement sous-estimé le temps que prendrait l’ajout de tous nos éléments. Émile tente de résoudre des bogues et de concevoir les niveaux avec Guillaume, tandis que Mélanie et moi ajustons quelques détails. On essaie de rester calmes et concentrés. On s’encourage, on s’entraide, on se taquine.
Dimanche, 13 h
C’est terminé ! Les épaules se relâchent, on pousse un soupir de soulagement.
Notre jeu était loin d’être parfait ! Malgré tout, les mentors qui viennent tester les jeux nous félicitent ! Ils sont impressionnés par la quantité de choses que nous avons réussi à faire en si peu de temps.
Vous voulez savoir qui a gagné le GameJam ? Personne ! Ce n’était pas une compétition, mais plutôt un défi pour les passionnés de création de jeux vidéo.
Ce qui me reste en tête lorsque je repense à cette expérience, ce n’est pas Scribble. Ce sont les petits moments de complicité avec mes coéquipiers lorsqu’on riait à une blague ou qu’on se félicitait d’avoir accompli une tâche. C’était d’être réunis au même endroit et de se laisser aller à créer les mondes imaginaires qui nous habitent.
Par Laurence Mongeau

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