
Calmer les foyers de souffrance
Je suis quelqu’un qui a l’habitude de rire énormément, et j’ai l’impression que je ris si peu, ces temps-ci.
Chloé Savoie-Bernard occupe un poste de professeure de littérature à l’Université Queen’s. Ses intérêts de recherche comprennent les féminismes contemporains, la littérature des femmes au Québec, les études noires et la recherche-création. Elle a écrit plusieurs livres, dont Des femmes savantes et Sainte Chloé de l’amour. Chez Triptyque, elle a aussi dirigé le collectif Corps (2018). Elle est traductrice littéraire, et elle conçoit, en duo avec la dramaturge Marilou Craft, des performances en arts vivants.
Je suis quelqu’un qui a l’habitude de rire énormément, et j’ai l’impression que je ris si peu, ces temps-ci.
Se replier permettrait-il de trouver une nouvelle version de soi, plus adéquate et en mesure de correspondre au réel?
Sans Jean-Sébastien Larouche et les Éditions de l’Écrou, la poésie québécoise aurait été différente.
La collusion des politiques d’immigration des partis libéraux et conservateurs laisse à mes yeux présager le pire.
Les nouvelle sont de plus en plus mauvaises, mais la propension d’Internet à me dire de maigrir me fascine et me dégoûte
J’ai aimé donner, vraiment, totalement, et puis un jour, j’ai eu moins envie.
Je lis dans leur persistance à venir chez moi un signe pas tout à fait lisible. Il y a là une herméneutique à déplier.
Nous ne pouvons pas nous permettre de continuer à passer notre chemin.
Les femmes prennent moins de place dans l’espace urbain, se font plus souvent bousculer et doivent céder le passage.
Chronique Que dit notre fascination collective pour la série «Baby Reindeer»?