Ce que j’aurais le goût de dire au président Trump

Au cours de vos discours avant et après votre élection, vous avez reproché au Canada et au Mexique d’avoir été négligents dans la gestion de leurs frontières avec les États-Unis en laissant entrer aux États-Unis de la racaille, des vendeurs de drogue et des indésirables, et vous voulez maintenant nous punir sur le plan économique.

Vous êtes culotté : vous qui avez été élu malgré votre triste statut de criminel établi selon la justice de votre propre pays, pays dont les prisons débordent et les fabricants d’armes prospèrent.

Regardez plutôt ce qui se passe chez vous. Nos agents d’immigration reçoivent de plus en plus d’appels de citoyens américains désireux d’immigrer au Canada. Le directeur du Centre pour les études sur les réfugiés de l’Université York a noté que le nombre de citoyens américains ayant demandé l’asile au Canada a augmenté lorsque Donald Trump est entré en fonction en 2017, passant de 129 en 2016 à 869 l’année suivante. On peut s’attendre au même phénomène, à en juger par les appels qui arrivent à Immigration Canada.

S’il vous arrivait de vouloir venir nous visiter, pensez-y avant de partir, car, selon la loi canadienne, une personne qui possède un casier judiciaire comme le vôtre serait fort probablement refoulée à notre frontière

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