
Plaisirs
Une rentrée muséale décloisonnée, colorée, immersive, vivante
L’automne s’annonce chaud et coloré dans les nombreux musées de la province. Clin d’œil au 75e anniversaire du manifeste Refus global, art et histoire des Premières Nations et de ses artistes, hommages à des icônes telles que Gilles Vigneault ou Diane Dufresne, mises en lumière de lieux comme Viauville, dans l’est de Montréal, célébration de la vie sous toutes ses formes, qu’on la regarde sous l’angle de son fragile écosystème et des gestes qui peuvent être posés pour le protéger, ou à beaucoup plus petite échelle, croquée dans une scène du quotidien. Les sujets des plus variés qui se côtoient dans les programmations brossent un portrait décloisonné, accessible, vivant, immersif et unique du monde muséal. Ce cahier spécial survole les expositions de la saison, de Montréal à Québec, en passant par Laval, la Montérégie et nos belles régions.
40 ans de mobilisation
Le Regroupement québécois de la danse célèbre ses 40 ans cet automne ! On souligne ainsi 40 ans d’histoire, 40 ans de mobilisation avec pour objectifs de favoriser l’avancement et le rayonnement de la danse et de contribuer à l’amélioration des conditions de pratique. En effet, si la notoriété et la réputation de l’art chorégraphique québécois ne sont plus à faire, derrière les stars internationales que sont les Marie Chouinard, Édouard Lock, Margie Gillis et autre Jean-Pierre Perreault œuvrent une pléiade d’artistes et de travailleurs culturels, dont la précarité n’a d’égal que la passion et la vitalité. Sous-financement, professionnalisation, rayonnement en dehors des grands centres urbains… ce cahier s’intéresse aux nombreux défis qui traversent le milieu, tout en mettant l’accent sur sa résilience, lui qui, malgré les difficultés, ne cesse de surprendre par sa créativité et sa capacité à innover.
Mille et une vies de meneuses
Ce cahier spécial célèbre le talent des femmes et toute la diversité des disciplines dans lesquelles elles s’illustrent : artisanat, technologie, entrepreneuriat, gestion, sciences, action communautaire, humour, sport ou art. Le fil qui relie les portraits composant ces pages est celui du leadership. C’est-à-dire de la volonté et du courage qu’il faut à certaines pour faire leur place dans des secteurs encore très masculins, à d’autres pour avancer en dépit des discriminations raciales ou des préjugés en matière de soins de santé, à d’autres encore pour faire de la lutte pour le bien commun le projet d’une vie. C’est l’entretien croisé avec une mère et sa fille, Manon Barbeau et Anaïs Barbeau-Lavalette, qui ouvre ce cahier. Deux rassembleuses qui sont parvenues à conjuguer maternité, art et militantisme dans l’ignorance ou dans l’embrassement des risques.
Révolutionner la médecine de demain
Pour qu’une société demeure active, créative et productive, elle doit placer la santé et le mieux-être de sa population au cœur de ses priorités. Ainsi, au Canada et au Québec, médecins et chercheurs se mobilisent pour faire avancer la science. Leurs recherches débouchent régulièrement sur des découvertes menant à de nouveaux médicaments, vaccins, dispositifs, tests, conseils et systèmes, mais aussi à des améliorations dans la prévention et les soins primaires, dans la lutte contre les inégalités en matière de soins de santé et dans la réduction de l’impact des déterminants sociaux. Ainsi, au cours des dernières années, des innovations sont sorties des laboratoires de la province dans des domaines aussi divers que le cancer, le vieillissement, les maladies infantiles, infectieuses, virales ou génétiques, la santé mentale et, plus généralement, l’organisation du système de santé. Ce cahier braque les projecteurs sur certaines découvertes récentes qui ne manqueront pas de révolutionner la médecine dans un avenir plus ou moins proche.
Ce cahier spécial vous donne rendez-vous chaque samedi. L’équipe des publications spéciales du Devoir vous invite à arrêter le temps pour vous poser avec votre café du week-end et plonger dans ces pages.
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Défendre, accompagner, protéger
Les inégalités sociales constituent un terrain extrêmement vaste, qui implique plusieurs dimensions, telles que les revenus, la santé, l’éducation, l’environnement, l’accès au logement ou aux pouvoirs économique et politique. Elles touchent des groupes aussi divers que les jeunes, les femmes, les personnes immigrantes, les minorités visibles, les personnes handicapées, les minorités sexuelles, etc. Au Québec, 155 000 personnes travaillent au sein d’un organisme communautaire, participant ainsi quotidiennement à la lutte contre toutes les formes d’inégalités et de discriminations, et pour la protection des droits. De plus, si ces organismes jouent un rôle crucial dans le bien-être de la population, leur rôle n’est pas uniquement social, puisque les OBNL communautaires contribuent à l’économie à hauteur de 6,5 milliards de dollars, soit 1,5 % du PIB du Québec. Ce cahier leur donne la parole afin qu’ils exposent les situations qu’ils tentent de corriger et les défis auxquels ils font face.
De grandes transformations
Les établissements d’enseignement supérieur font leur rentrée d’automne ! Les universités, notamment, ont actualisé leur offre de programmes pour qu’elle colle à l’évolution des filières et des métiers, mais aussi qu’elle réponde à certains besoins criants du marché. Les facultés d’éducation sont ainsi particulièrement actives dans la mise à jour de leurs formations afin d’accélérer l’entrée dans le réseau d’enseignement de personnel qualifié. Ce cahier donne également la parole à plusieurs rectorats qui s’inquiètent du plafonnement pour deux ans du nombre d’étudiants étrangers annoncé par Ottawa et vous livre les résultats d’un coup de sonde donné par l’Observatoire québécois des inégalités dans les cégeps. Si la création de ces collèges, il y a près de 60 ans, a bel et bien démocratisé l’accès aux études postsecondaires, elle n’a pas pour autant mis fin aux inégalités sociales qui s’y jouent.
Au cœur des débats
La rentrée a sonné depuis plusieurs semaines pour près d’un million d’enfants et d’adolescents fréquentant les écoles publiques du Québec. Enseignants, directions d’établissements et de centres de services scolaires se mobilisent pour leur offrir les ressources nécessaires et la formation qui, une fois terminée, est censée leur permettre d’entrer avec confiance dans la vie étudiante ou professionnelle. La Semaine pour l’école publique, qui démarre lundi, est l’occasion de ramener dans le débat quelques grands sujets éducatifs tels que la place des devoirs à la maison, des écrans en classe ou des programmes particuliers dans l’offre scolaire. D’autres, comme la mise en place d’un programme universel d’alimentation scolaire, font consensus sans pour autant se concrétiser dans la province. Ce cahier met enfin en lumière les adultes : ceux qui décident, pour eux-mêmes ou pour leurs enfants, de reprendre le chemin de l’école à 20, 40 ou 80 ans.
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