Bowden Francis des Blue Jays veut bâtir sur sa deuxième moitié de saison 2024

À cette date-ci l’an dernier, le droitier des Blue Jays Bowden Francis avait un rôle incertain comme partant occasionnel et lanceur de longue relève pour la formation torontoise.

Il a profité de ses chances et représente maintenant un pari rassurant pour occuper le rôle de cinquième partant d’une rotation comptant sur plusieurs vétérans.

«Quand j’ai obtenu ma chance, je me suis senti confortable et être moi-même, a expliqué Francis. Ce vestiaire crée une bonne atmosphère pour des gars comme moi ou des gars qui arrivent des ligues mineures. Juste dans ma transition [dans un rôle de partant], ils m’ont vraiment permis d’être moi-même, ce qui se traduit par une plus grande confiance en soi. C’est un tout.»

Francis dispose d’un nouveau casier au complexe d’entraînement des Jays. Il est maintenant voisin des vétérans partants Max Scherzer, Jose Berrios, Kevin Gausman et Chris Bassitt.

«D’être le jeune loup dans ce groupe, c’est comme un rêve, a admis Francis. je vais être la mouche sur le mur pour apprendre le maximum de ces gars.»

Scherzer, qui devrait éventuellement être admis dès sa première année d’éligibilité au Temple de la renommée, a récemment signé un contrat d’une saison avec les Jays. Cette acquisition a repoussé Francis vers un rôle de cinquième partant, tandis que Yariel Rodriguez — qui devrait éventuellement devenir partant — devrait amorcer la saison dans l’enclos.

Francis a éprouvé des ennuis à ses deux premiers départs en avril et n’est pas revenu dans la rotation avant le mois de juillet. Les Jays se sont retrouvés du côté des vendeurs à la date limite des transactions, ce qui lui a donné l’occasion de reprendre du service.

L’artilleur de 28 ans n’a pas raté cette chance et s’est avéré l’un des meilleurs lanceurs des Majeures pour les deux derniers mois de la saison. Il a vu deux matchs sans point ni coup sûr stoppés en neuvième manche et a affiché une minuscule moyenne de points mérités de 1,80 en 65 manches.

«Ça m’a donné confiance, ça m’a permis de croire davantage en moi et quand vous avez ça, ça peut vous mener loin», a dit Francis.

«Certains avaient des doutes sur ma capacité à affronter les formations adverses pour un troisième tour au bâton et après 85 lancers, on me sortait du match. Je pense que les entraîneurs ont davantage confiance maintenant. Ils savent que je peux lancer un match complet s’il le faut.»

Francis a utilisé plus souvent sa glissante en fin de calendrier, ce qui est devenu une «bonne quatrième arme».

«J’ai continué de lancer ma fourchette, autant pour des prises que pour obtenir des élans sur des lancers hors de la zone, a-t-il expliqué. Je continue de travailler sur mon arsenal, ma planification de match et sur l’étude de l’adversaire.»

Francis vise obtenir plus de 30 départs cette saison et veut être une option fiable pour un club qui tente de rebondir après une saison de 74-88.

«Nous avons vu sur une courte période ce dont il est capable, une performance presque historique, a déclaré l’instructeur des lanceurs Pete Walker. D’offrir le même genre de performances serait, selon moi, irréaliste. Alors nous voulons nous assurer que ses attentes sont réalistes.»

Toujours d’humeur égale, Francis semble déterminé, confiant et prêt à travailler pour conserver sa place au sein de la rotation.

«Je ne suis pas celui qui va lancer près de 100 milles à l’heure, a-t-il noté. Je vais devoir naviguer le rôle offensif de l’adversaire et faire mes devoirs sur chaque frappeur, a voir un plan.»