L’Amérique brûlée assoiffée
« Notre or bleu est non négociable », diraient les moins timorés. Mais qui serait assez naïf pour croire, ne serait-ce qu’un instant, cette factice vérité ?
Notre passif laisser-faire toujours à l’avantage de l’impérialisme américain, démontré par notre surplus commercial envers lui, nous a toujours profité.
Pour la simple et bonne raison que nous n’avons pas été suffisamment sages pour diversifier notre activité économique.
Maintenant que cet impérialisme menace de nous prendre aussi notre or bleu, nous commençons, mais trop tard, à regretter cette passivité en montrant des dents bien mal affûtées.
Les plus vieux se rappellent Henry Kissinger, diplomate le plus influent sous Richard Nixon, lorsqu’il l’a asséné à peu près dans ces mots, pour ce qui fut du pétrole de l’OPEP : « On ira le prendre, si pour les Américains, il y a nécessité. »
Mais qu’est-ce que vous croyez pour l’or bleu dont le Canada regorge ? Il s’agit du début de la fin de notre félicité.