L’accès à la première ligne
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt l’article de Florence Morin-Martel sur le comité d’experts sur l’accès aux soins de santé de première ligne. Mon épouse et moi sommes sans médecin de famille depuis juillet 2023.
Peut-être que le Guichet d’accès à la première ligne (GAP) est bon pour certains, mais je peux vous dire qu’à Gatineau, le GAP, c’est zéro.
D’abord, il faut toujours attendre 90 minutes pour parler à un premier agent. Il faut 90 autres minutes pour parler au deuxième agent, et la même chose une fois que l’on transfère l’appel au bureau de l’Outaouais.
Ensuite, il faut recommencer localement la description du problème médical. Et à au moins deux reprises, on a refusé un rendez-vous à mon épouse parce qu’il s’agissait d’un « suivi » et que le GMF assigné ne s’occupe que de nouveaux cas.
Voici une solution trop simple pour nos « penseurs » : ce qu’il faut, c’est simplement assigner à un patient un GMF et un « médecin préféré ». Quand le « médecin préféré » n’est pas disponible (en supposant que tout l’historique du patient est accessible aux autres médecins du GMF), un autre médecin peut voir le patient.
Ledit « comité » devrait comprendre un représentant des patients.